Le porte parole de la Direction générale des établissements pénitenciers, Ridha Zaghdoud, a affirmée que le nombre des personnes arrêtées dépasse de loin celui des personnes déjà en détention.
Il précise à cet effet, que le taux d’encombrement dans certaines prisons tunisiennes dépasse le taux de 200%, tout en expliquant que ceci se répercute négativement sur les conditions de détention, ainsi que le traitement des prisonniers.
Zaghdoud précise encore plus les chiffres qu’il donne, en rajoutant que le taux détentions provisoires s’élève jusqu’à 60%.
Selon Monsieur Zaghdoud, la solution a cet encombrement, résiderait en la construction de nouvelles prisons, mais aussi dans le recours à d’autres mécanismes de détention tels que les sanctions alternatives ou encore la conciliation par médiation.