Que se cache-t-il derrière le suicide d’un détenu à Sidi Bouzid ?

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Suites aux rumeurs ces derniers jours à propos de l’homme retrouvé pendu au siège de la brigade des recherches et des investigations à Sidi Bouzid et qui aurait été torturé à mort par les agents de sécurité, une source sécuritaire au district de la garde nationale à Sidi Bouzid a démenti toutes ces rumeurs dans une déclaration faite le jeudi 14 mai 2015.

Cette même source a précisé que le défunt avait été arrêté dans la soirée du mardi 12 mai 2015 suite à une course poursuite et déclare :

«Ce dernier a pris la fuite et n’a pas obéi aux ordres d’une patrouille sécuritaire malgré les coups de feu tirés dans l’air».

Par ailleurs, le frère de la victime, Ridha Jeddi, a affirmé que son défunt frère avait porté plainte contre les agents de la brigade qui l’avaient arrêté auprès d’une organisation de défense des droits de l’Homme, et souligne que cette plainte a été déposée pour dénoncer les actes de tortures que les agents de la brigade lui ont fait subir il y a de cela 3 mois.

Face à ces déclarations, le président de la Fédération tunisienne des droits de l’Homme (FIDH), Mokhtar Trifi, a affirmé qu’il avait pris contact avec le ministre de l’Intérieur et le chef du cabinet du ministre de la Justice afin de tirer au clair toute cette histoire, et précise qu’ils sont tous dans l’attente du rapport final du médecin légiste pour pouvoir avancer dans cette affaire.

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