Les hommages sont unanimes au lendemain de la disparition de Cecil Jones Attuquayefio le 12 mai dans un hôpital d’Accra.
« Le Ghana FA est douloureusement meurtri par la perte d’un tel talent de footballeur, d’entraîneur et d’administrateur”, souligne dans son message le président de la fédération ghanéenne, Kwesi Nyantaki, en poursuivant « la contribution de Attuquayefio au football dans notre pays a touché la vie de beaucoup de gens non seulement au Ghana mais aussi dans de nombreux pays en Afrique ».
Asamoah Gyan a, lui aussi, tenu à remercier celui qui avait offert sa première chance. « Sad day…Il fut mon grand entraîneur et inspirateur. Une légende vient de rentrer à la maison ».
Attuquayefio aura réussi tout au long de sa vie à se distinguer dans tous les secteurs d’activité du football: champion d’Afrique dans l’équipe des Black Stars en 1965, finaliste en 1968 et en 1970, vice-président et secrétaire général de la fédération, entraîneur comblé. Il fut l’entraîneur-adjoint de l’équipe du Ghana médaillée de bronze aux Jeux Olympiques de Barcelone en 1992, encore médaillé de bronze à la Coupe du monde 1999 avec la sélection U17. A son palmarès également la Ligue des champions 2000 à la tête des Hearts of Oak contre l’Espérance de Tunis doublée de la victoire en Super Coupe contre le Zamalek. Et encore la couronne lors de la première Coupe de la Confédération en 2004 contre l’autre rand ghanéen, l’Ashanti Kotoko.
Lire la suite sur Cafonline.com