Des représentants de partis politiques et organisations professionnelles, à Tataouine, ont dénoncé, mardi, le fait qu’ils soient écartés du suivi des projets et des besoins de la région en développement.
Dans une déclaration commune, ils regrettent que le gouvernement tourne le dos aux accords convenus et accorde le dossier du développement (planification et réalisation) à des sociétés qui ne se sont jamais intéressées au gouvernorat de Tataouine et dont l’historique n’autorise pas de prendre en charge le développement dans la région (en allusion à la Société de développement et d’investissement du Sud).
Ils s’indignent contre les tentatives d’empêcher la société civile et les cadres de la région de contribuer à l’édification du modèle de développement régional, après avoir tracé ces grandes lignes.
Les signataires appellent à la création d’un fonds régional pour l’investissement et le développement qui soit administrativement et financièrement autonome. Ils recommandent le transfert des contributions des sociétés pétrolières au titre de la responsabilité sociale vers un fonds régional pour développer l’agriculture, l’industrie, le commerce, le touristique, la culture et le sport.
Ils demandent d’activer la réalisation d’une cimenterie, l’aménagement de la zone industrielle pour l’exploitation et la transformation du gypse, la création d’un pole technologique de l’énergie, le lancement d’une société pour la protection de l’environnement et l’application des conventions relatives à l’emploi des jeunes issus de la région.
Les signataires sont les partis Ennahdha, CPR, Al- Joumhouri, mouvement Echaab, UPL, parti des travailleurs de tunisie, Ettakatol, l’Union démocratique unifiée, ainsi que les unions régionales du travail, du patronat et de l’agriculture.