L’Institut National du Patrimoine (INP) multiplie les efforts, en partenariat avec toutes les parties concernées et la société civile à Tataouine, pour l’inscription des Ksours Sahariens de la région sur la liste préparatoire du patrimoine mondial de l’Humanité de l’Unesco.
Cette démarche a été annoncée, dimanche, par Nabil Kallala Directeur Général de l’INP à la clôture d’une conférence scientifique sur le thème “Le Patrimoine de Tataouine et son rôle dans le développement régional durable” qui coïncide avec la célébration du mois du patrimoine dans la région.
Kallala a déclaré que cet objectif requiert la conjugaison des efforts de toutes les institutions nationale chargées de la Culture et du patrimoine, des autorités régionales et de la société civile.
L’INP entreprend actuellement, une série d’interventions dans la région de Tataouine pour y valoriser le patrimoine architectural et restaurer certains Ksours sahariens, citant à cet effet les travaux en cours dans le village montagneux et “Ksar Beni Barka”.
Ces interventions seront suivies de travaux d’aménagement des parcours menant à ces sites afin qu’ils deviennent une destination touristique et une source de développement économique pour la région, a-t-il souligné.
La conférence a été organisée à l’initiative de la délégation régionale de la culture et la sauvegarde du patrimoine, l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC) et l’association “Elef Tataouine”.
Les conférenciers ont notamment évoqué la spécificité de l’architecture rustique, les techniques de l’architecture locale de la région de Tataouine ainsi que l’importance de la sauvegarde des Ksours Sahariens et villages montagneux que l’INP propose d’inscrire sur la liste préparatoire du Patrimoine mondial de l’Humanité.
Toutefois, les intervenants ont déploré l’absence de certaines associations spécialisées dans le patrimoine à cette conférence scientifique, appelant, à cet effet, à une meilleure coordination avec les différentes parties régionales et nationales concernées.
Ils estiment que la présence des différents intervenants devait enrichir le débat et permettre de se mettre d’accord sur les étapes futures afin de préserver le riche patrimoine de la région de Tataouine et le valoriser sur les plans économique, social et culturel.