“La réforme de la formation de l’ingénieur et la recherche au sein de l’école supérieure des Communications de Tunisie (Sup’Com)” a fait l’objet d’une journée Portes Ouvertes organisée, mercredi, dans les nouveaux locaux de l’école supérieure des Communications (Sup’Com 2) située au Pôle technologique El Ghazala.
Des industriels, des conférenciers Tunisiens et étrangers ainsi que des représentants du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont pris part à des tables rondes organisées à cette occasion pour débattre de la réforme de la formation de l’ingénieur et des procédures permettant la valorisation de la recherche appliquée et l’ouverture des laboratoire de la Sup’Com au monde industriel.
Des stands dédiés aux sociétés partenaires de l’école ont été placés au Hall de Sup’Com2 dans le but de proposer aux étudiants des stages et des projets de fin d’étude (PFE).
D’autres stands ont été destinés aux 5 laboratoires et à l’unité de recherche de l’école, essentiellement axés sur la recherche fondamentale dans le but de s’ouvrir au monde industriel et de valoriser la recherche appliquée. A ce propos, Mounir Frikha, directeur de la Sup’Com a déclaré à l’agence TAP que la manifestation a porté sur deux axes.
Le premier concerne la réforme du plan d’études au sein de l’école Sup’Com pour l’adapter aux évolutions technologiques et aux besoins du monde professionnel à travers l’intégration de nouveaux modules comme le Big Data et le Cloud Computing, a fait savoir Frikha. La journée a été l’occasion d’annoncer le nouveau plan d’études, fruit d’un travail de réflexion de 3 ans élaboré en concertation avec les chefs d’entreprises et les acteurs pédagogiques, a-t-il souligné.
Estimant que la recherche appliquée reste le maillon faible de l’université tunisienne, le directeur de Sup’Com a indiqué que la journée a permis de dresser l’état des lieux de la recherche appliquée en Tunisie tout en proposant aux chercheurs les procédures pour lancer des projets axés sur la recherche appliquée.
A cet égard, Khaled Ghédira, directeur général de l’agence nationale de promotion de la recherche scientifique (ANPR) a mis l’accent, dans son intervention, sur les fonds financiers proposés par l’ANPR en coopération avec l’union européenne pour lancer des projets de recherche entre des équipes tunisiennes et européennes.