A l’occasion de la célébration de la fête du travail, un comité de soutien aux sit-ineurs de Oued Ezzar, dans le Sahara de Tataouine, composé de militants de la société civile, a été créé à l’initiative de l’Union régionale du travail (URT).
Le comité de soutien de ce mouvement qui se poursuit depuis le 14 avril 2015 pour protester contre le licenciement ou la mise en chomage technique de 1700 travailleurs dans les services pétroliers, à Tataouine, a rendu public, samedi, un communiqué dans lequel il avertit que “certains protestataires ont entamé une grève de la faim en signe de refus de leur marginalisation”.
Il fait part de son soutien total aux sit-ineurs qui demandent à rester à leurs postes et refusent le chômage, surtout que leurs employeurs observent le silence et que les autorités régionales n’ont rien fait, selon lui.
D’autre part, le comité exprime “sa profonde inquiétude face au retard dans l’engagement d’un dialogue sérieux avec les sit-ineurs licenciés, en vue de trouver des solutions possibles à leur situation”. Il demande notamment à l’employeur (la compagnie OMV) de “renouveler les contrats de travail”.
Le comité met en garde toutes les parties responsables, gouvernement et employeur, contre toute dégradation de la santé des sit-ineurs ou toute menace contre leur sécurité”.
Le président du comité, Mosbah Chenib, a indiqué, à ce propos, que 1700 travailleurs dans ce secteur ont été licenciés ou mis en chomage technique, depuis le début de 2014, ce qui est un indicateur de la dégradation de la situation sociale déjà difficile, en plus de l’absence de solutions radicales au problème du chômage en augmentation dans la région.