Le journalisme de proximité ne veut pas dire proximité géographique mais être proche des préoccupations des gens, a indiqué l’expert en communication et ancien directeur du CAPJC (Centre africain de perfectionnement des journalistes et communicateurs), Ridha Najar.
C’était lors d’une rencontre organisée, samedi, à Gabès, sur « les médias entre information, scoop et sensation » et ce, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse (célébrée le 3 mai).
Ridha Najar a ajouté que les médias régionaux sont les plus proches du citoyen, faisant remarquer que la presse locale française est celle qui réalise le plus fort taux d’audience dans son pays, malgré les difficultés que connaît le secteur.
L’accent a été mis, au cours de cette rencontre, sur l’importance de respecter la déontologie.
Les participants ont, également, insisté sur la nécessité de garantir la continuité de radio Oasis FM qui traverse une crise au niveau de la gestion, insistant sur le rôle que doit jouer l’Etat dans le soutien des médias régionaux en tant que principaux vecteurs de développement.
Les intervenants ont souligné leur préoccupation quant au sort des deux journalistes tunisiens retenus en Libye, Sofiène chourabi et Nadhir Ktari.