La présidente de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, Wided Bouchamaoui, a affirmé, vendredi, au palais des congrès, que le redressement de la situation dans le pays est une responsabilité collective appelant toutes les parties à faire preuve de courage et davantage de responsabilité.
“La situation dans le pays est alarmante. Le gouvernement ne peut résoudre à lui seul tous les problèmes”, a-t-elle dit, signalant les entraves qui empêchent l’adoption des mesures nécessaires.
Elle a fait observer que la fête du travail coïncide avec une conjoncture exceptionnelle qui se caractérise par une baisse des indicateurs économiques et une régression de la paix sociale.
“Cette conjoncture aura des incidences sur les mécanismes du développement, privera les catégories nécessiteuses des acquis de la justice sociale et sera à l’origine de la disparition de certaines entreprises et de la fuite des investisseurs étrangers”, a-t-elle dit.
A cet effet, elle a appelé à améliorer la productivité, à mettre fin aux revendications sociales et à instaurer un climat favorable pour attirer les investissements étrangers permettant la création d’emplois.
Par ailleurs, La présidente de l’UTICA a affirmé que le dialogue social qui a permis la réussite de la transition démocratique, demeure le « garant social » soulignant, dans ce sens, l’importance de son institutionnalisation.