Les familles des deux journalistes Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari enlevés en Libye ont réclamé, jeudi, la récupération de leurs fils morts ou vifs.
Face à l’incertitude du sort des deux journalistes, elles ont imputé au gouvernement tunisien la responsabilité juridique et morale de tirer au clair l’affaire de leurs enfants retenus en otage, depuis plus de 8 mois, en Libye.
Lors d’une conférence de presse tenue, jeudi au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), les parents de Chourabi et Ktari ont affirmé avoir perdu la confiance dans les promesses répétées faites par les gouvernements successifs et la présidence de la République.
Ils ont, également, dénoncé l’instrumentalisation politique de l’affaire de Chourabi et Ktari par les parties en conflit en Libye.
Pour sa part, le président du SNJT, Néji Bghouri a dit refuser d’accepter les condoléances des autorités libyennes pour les deux journalistes Sofiène Chouarbi et Nadhir Ktari, avant d’apporter les preuves irréfutables de leur liquidation.
Le porte-parole du gouvernement libyen provisoire Hatem Laribi avait affirmé à l’Agence TAP que des individus arrêtés ont avoué lors de l’interrogatoire, l’assassinat des deux journalistes tunisiens enlevés en Libye, depuis le 8 septembre 2014.