Rien ne vas plus entre les islamistes et le gouvernement algérien.Sujet de la discorde est la commercialisation des boissons alcoolisées qui a provoqué des tensions, puisque les salafistes menacent de descendre dans la rue contre un texte libéralisant leur vente en gros .
L’affaire remonte à la i-avril, lorsque le Premier ministre Abdelmalek Sellal a désavoué son ministre du Commerce Amara Benyounès qui avait diffusé une circulaire libéralisant le commerce en gros des boissons alcoolisées.
Les islamistes ont accusé le ministre de “mener une guerre contre Dieu”. “Nous voulons des lois conformes à la charia (loi islamique) et non au règlement de l’Organisation mondiale du Commerce”, s’est-il enflammé, disant craindre désormais “la libéralisation de la vente du porc, puis de la prostitution”.