La cellule de crise de la présidence du gouvernement s’est réunie, mercredi en fin d’après-midi, pour vérifier le bien-fondé des informations qui circulaient, depuis quelque heures, sur l’éventuelle mort des deux journalistes Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari retenus en otage, depuis septembre 2014 en Libye, et assurer le suivi des ces derniers rebondissements.
Selon un communiqué de la primature, cette réunion s’est déroulée, sous la présidence du chef du gouvernement, Habib Essid et en présence du ministre de l’Intérieur, Najem Gharsalli et du ministre des Affaires étrangères, Taieb Baccouche.
Recevant, dans la journée, les parents des deux journalistes, Essid a affirmé qu’il suivait en personne l’évolution de cette affaire. Un conseil ministériel restreint sur les négociations sociales a démarré, cet après-midi, au palais du gouvernement, avant d’être interrompu par la nouvelle de la mort des deux journalistes Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari.
A cet égard, la cellule de crise s’est réunie en urgence pour assurer le suivi des derniers rebondissements de cette affaire. Dans un enregistrement vidéo qui circulait, depuis quelque heures, sur plusieurs sites électroniques et réseaux sociaux, un responsable qui s’est présentée en tant que porte-parole du ministère libyen de la justice du gouvernement de Tobrouk a annoncé la mort des deux journalistes tunisiens par des éléments terroristes qui ont reconnu leur crime après leur arrestation.