Le travail sécuritaire ne doit pas s’opposer à la liberté d’expression et au droit d’accès à l’information, a déclaré mercredi le ministre de l’Intérieur Najem Gharsalli.
Garantir l’accès à l’information doit passer par une presse libre et objective, a noté le ministre. Il a ajouté que depuis la révolution, son département a entrepris des réformes radicales au niveau de sa politique de communication pour améliorer la relation avec son environnement extérieur sur la base du respect mutuel et de la transparence.
Najem Gharsalli a rappelé la création du poste de porte- parole du ministère de l’Intérieur et d’une page officielle sur Facebook pour mieux communiquer avec l’opinion publique.
Le ministre s’exprimait à l’ouverture d’une journée d’étude sur le terrorisme et les médias. Il a insisté sur le souci de diffuser des informations exactes et crédibles afin de contrecarrer les rumeurs qui sont de nature à troubler l’ordre public. La liberté d’expression ne doit en aucun cas justifier la publication d’informations erronées, au moment où le pays fait face au terrorisme, a-t-il soutenu.
Le directeur général de la Garde nationale Commandant Mounir Ksiksi a mis l’accent sur le besoin d’instaurer des relations exemplaires entre l’institution sécuritaire et les médias, en ce qui concerne, notamment, le terrorisme.