Tunisie : L’enfant et la famille doivent contribuer activement au projet de réforme de l’éducation

L’enfant et la famille doivent contribuer activement au projet de réforme de l’éducation, a souligné Moez Chérif, président de l’association tunisienne de défense des droits de l’enfant.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Moez Chérif a indiqué que l’association vient d’adresser une lettre au président de la République pour lui demander d’intervenir afin d’associer la famille et l’enfant à l’élaboration du projet de réforme de l’éducation.

Il a précisé que l’association conteste le fait qu’il y ait à la tête du comité de pilotage de la réforme de l’éducation l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et l’institut arabe des droits de l’homme (IADH).

“L’UGTT et l’IADH n’ont aucune prérogative légale ou constitutionnelle pour peser, diriger ou influer sur la réforme de l’école tunisienne d’autant plus que la société civile tunisienne regorge d’initiatives dans le système éducatif, de projets et d’intervenants sur le terrain en plus des enseignants, des familles et des élèves”, a-t-il dit.

Moez Chérif a dénoncé l’exclusion des jeunes de ce projet de réforme estimant qu’il s’agit d’une infraction à la constitution tunisienne qui responsabilise la famille et l’Etat dans la protection des droits de l’enfant. La démocratie participative concerne toutes les composantes de la société civile à pied d’égalité, a-t-il ajouté.