La migration de la main-d’oeuvre et la protection des droits des travailleurs migrants, ont fait l’objet d’une rencontre, lundi, entre le Secrétaire d’Etat, chargé des affaires de l’immigration et de l’intégration sociale, Belgacem Sabri et une délégation de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
Selon un communiqué rendu public, mardi, par le ministère des affaires sociales, cette rencontre a permis au secrétaire d’Etat de prendre connaissance des grandes lignes du programme de rationalisation de la gouvernance de la migration de main-d’oeuvre et de la protection des droits des travailleurs migrants de Tunisie, Maroc, Libye et Egypte.
Lancé par l’OIT, ce programme vise à rationaliser la gouvernance de la migration de main-d’oeuvre à travers, notamment, l’appui aux institutions opérant dans ce domaine, l’élaboration d’un cadre juridique garantissant la protection des droits des migrants et l’examen des moyens qui favorisent le lancement d’un dialogue social qui appréhende la problématique de la migration.
Belgacem Sabri a, à cette occasion, indiqué que le gouvernement tunisien oeuvre à renforcer la coordination entre les différents intervenants et les parties concernées par la question de la migration.
Il a ajouté que la protection des droits des immigrés nécessite, avant tout, la révision de tous les textes juridiques qui garantissent le renforcement de la protection des droits des travailleurs migrants, conformément aux conventions et traités internationaux y afférents.
La délégation de l’OIT a pris connaissance, au cours de cette rencontre, de la mission dévolue à l’Observatoire national de l’immigration créé récemment pour appuyer les différentes structures opérant dans ce domaine et rassembler toutes les données relatives à la question de la migration à l’échelle nationale et internationale.
L’observatoire oeuvrera à créer une base de données sur l’immigration et à contribuer à la conception et à l’évaluation des politiques relatives à la question de la migration.