Sur 127 pays, la Tunisie occupe le 25e rang au cours de l’élection présidentielle et le 34e au cours des législatives en matière d’intégrité électorale, selon une étude présentée lundi à Tunis par Alessandro Nai, directeur de recherche et chef de projet à l’université de Sydney.
L’étude s’est référée à des indicateurs à l’instar des lois et procédures électorales, des circonscriptions, de l’inscription des électeurs et des candidats, de la couverture médiatique, du financement, du vote, du décompte et des résultats.
La Tunisie devance les Etats Unis d’Amérique dans un classement mondial ( 74 contre 70), constate cette étude publiée en février 2015. Les USA perdent des points au niveau, justement, du financement des campagnes électorales.
L’intégrité électorale : une approche globale pour la qualité des élections dans le monde est l’intitulé de l’étude élaborée conjointement par l’université de Harvard et de Sydney en Australie et financé par le conseil australien de la recherche.
Il s’agit d’une étude comparée sur la qualité des élections dans le monde. Le travail consiste à décomposer chacune des phases du cycle électoral et à sonder un pool d’experts dans chaque pays pour mesurer leur perception du processus électoral.
L’intégrité électorale étant difficilement mesurable, note Alessandro Nai. L’étude qui relève une certaine méfiance durant la phase préélectorale en constatant que plus de 50 pc des Tunisiens étaient dans l’attentisme, note que dans les faits, les deux élections tunisiennes de fin 2014 ont été caractérisées « par une haute qualité du processus électoral ».