Djerba : Atelier de réflexion sur la participation politique de la gauche et ses perspectives d’avenir

L’association citoyenneté et libertés a organisé, samedi, à Djerba (gouvernorat de Médenine), conjointement avec la Faculté de la Manouba, un atelier de réflexion sur l’évaluation de la participation de la gauche à la vie politique post-révolution, et ses perspectives d’avenir.

S’exprimant à cette occasion, le secrétaire général du parti des patriotes démocrates unifié (PPDU), et dirigeant au sein du Front populaire, Mohamed Jmour, a indiqué que la gauche est appelée à s’organiser et à unifier ses rangs pour pallier l’état d’inertie qui le caractérise, assurant que le PPDU s’est assigné cette mission pour s’en acquitter rapidement.

“la gauche se doit d’avancer des alternatives aux politiques adoptées par le gouvernement en place et de trouver une issue à la situation vécue dans le pays ainsi qu’aux problèmes qui se posent”, a-t-il ajouté.

De son côté, Habib Kazdoghli, doyen de la Faculté de la Manouba, a estimé que “la prédominance de l’aspect idéologique et l’absence d’alliance avec des partis partageant sa vision ont fait défaut à la gauche tunisienne qui ne figure pas au pouvoir en place”.

Le dirigeant et président du bloc parlementaire FP, Ahmed Seddik a, quant à lui, passé en revue les raisons derrière l’incapacité de la gauche à s’imposer dans le paysage politique, parlant, notamment, “d’éparpillement, de flou et de divergence”.

Pour sa part, le secrétaire général d’Al-Massar, Samir Ettaieb, a estimé qu’au contraire, le FP s’est débarrassé de son caractère idéologique pour revêtir un aspect politique après les élections grâce à sa maturité.