L’UTICA a exprimé, jeudi, dans un communiqué, son mécontentement de ne pas avoir participé, en tant que l’un des partenaires principaux, au dialogue national sur la réforme du système éducatif, faisant savoir que le ministère de l’Education s’est contenté de l’inviter juste pour prendre part à la séance inaugurale.
L’organisation patronale a exprimé son refus de ce qu’elle a qualifiée d’«esprit d’exclusion qui continue dominer les mentalités de certaines parties», soulignant qu’elle «ne s’est pas habituée à jouer le rôle de figurant» et qu’elle «n’acceptera pas ce rôle sous n’importe quelle condition».
Dans le même contexte, elle a estimé que la réforme du système éducatif est une affaire nationale qui intéresse tous les tunisiens et toutes les catégories. Elle a jugé, aussi, que ce qui s’est passé constitue « un retour en arrière par rapport à ce qui a été accompli au niveau du contrat social, signé le 14 janvier 2013, par les trois partenaires sociaux”.
Ledit contrat stipule «le lancement d’une réforme globale du système de l’éducation avec ses différentes phases, de manière à ce que les compétences des diplômés s’adaptent aux besoins de l’économie».
L’UTICA a estimé qu’elle est concernée par cette réforme, d’autant qu’elle regroupe plusieurs chambres syndicales professionnelles spécialisés dans le système éducatif, concernées par cette réforme, partant des crèches et garderies scolaires jusqu’à l’enseignement supérieur, en passant par les enseignements de base et du secondaire.
Ainsi, l’organisation patronale a invité son conseil administratif composé des membres du bureau exécutif, des présidents des fédérations sectorielles et des présidents des unions régionales, à une réunion, afin de discuter du problème et prendre les décisions qui s’imposent.