En 1984, en 16e de finale de Coupe des Coupes, Metz avait réussi encore plus fort à Barcelone que ce que le PSG espère faire ce mardi. En gagnant 4-1 au Camp Nou, ils s’étaient qualifiés à la surprise générale après avoir perdu 4-2 chez eux ! On a retrouvé Toni Kurbos, qui avait inscrit trois buts et demi et se souvient de ce match de folie.
Toni, quelle est la recette pour gagner 4-1 à Barcelone?
Etre très courageux ! Aller là-bas en se disant qu’on n’a strictement rien à perdre, ce qui est le cas. C’est là qu’on réussit les meilleurs matches. Avec Metz, c’était ça. Ils peuvent jouer librement, sans aucune contrainte. S’ils perdent, c’est normal. Et s’ils font match nul, c’est déjà un petit exploit. Nous, on se disait qu’on était éliminés, donc qu’on devait vraiment essayer de se faire plaisir. Et surtout, montrer qu’on était quand même une belle équipe, pas comme au match aller où on avait perdu 4-2 chez nous. Ce n’était pas le vrai FC Metz, on voulait absolument montrer qu’on était de bons footballeurs. On allait être éliminés, c’était logique pour tout le monde. On était quand même revanchards, mais libres. C’est un très bon mélange. Ça doit être pareil pour le PSG: on n’est pas contents, on veut montrer qu’on vaut mieux que ça. Surtout à Barcelone, il n’y a rien de mieux… Après, soyons honnêtes: il faut un peu de chance. Il y a aussi qu’on n’a pas pris de but d’entrée, mais au bout de 35 minutes. Et après, à nouveau de la chance et beaucoup d’audace avec mes deux buts avant la mi-temps. Là, ils ont vraiment douté.
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