La commission mixte chargée d’examiner le dossier des anciens de l’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET), en grève de la faim, a commencé, mardi, à recevoir une partie des grévistes pour examiner leurs dossiers, cas par cas, en vue de la régularisation de leur situation.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Hafedh Ben Ammar, président du comité d’organisation de la grève et lui-même en grève de la faim, a expliqué que la commission avait décidé, lundi, d’entamer des discussions avec les grévistes, mardi, avant de poursuivre la régularisation, avant fin mai 2015, de la situation de 186 anciens de l’UGET fichés par la police.
Il a, également, indiqué que la commission s’est engagée à régulariser la situation des grévistes, précisant que certains seront recrutés dans la fonction publique, alors que d’autres seront intégrés dans des entreprises privées de type “A”.
Un troisième et dernier groupe bénéficiera de prêts bonifiés pour la création de projets. « Le comité d’organisation de la grève n’acceptera pas moins de 80 recrutements dans la fonction publique parmi les fichés », a-t-il soutenu.
Vingt-quatre anciens de l’UGET, en grève de la faim depuis le 16 mars dernier, ont levé, samedi, la grève de la faim sauvage à laquelle avaient pris part 11 d’entre eux.
Ils ont décidé de poursuivre leur grève ouverte de la faim jusqu’à la régularisation de la situation de 186 anciens de l’UGET fichés par la police. Ils revendiquent l’accès aux concours de la fonction publique et l’emploi de ceux qui ont été exclu du travail sous le régime de Ben Ali à cause de leur appartenance partisane.
La commission mixte chargée d’examiner le dossier des anciens de l’UGET, est composée de représentants de la Présidence du gouvernement, de l’Assemblée des représentants du peuple et des ministères des Affaires sociales et de la Formation professionnelle et de l’emploi.