L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a affirmé lundi son refus de la loi sur la répression des atteintes contre les forces armées, soumis actuellement à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
“Ce texte balise la voie pour interdire les manifestations populaires et sociales et pour l’ingérence de la police dans les conflits de travail”, lit-on sur le site officiel de l’UGTT.
Dans une déclaration lundi à la TAP, le secrétaire général adjoint de l’UGTT chargé de l’information Sami Tahri a plaidé pour “une révision radicale” des dispositions de ce texte dans la mesure où son contenu cible les mouvements de protestation sociaux et les libertés.
“La société civile soutient la protection des sécuritaires dans l’exercice de leurs foncions sans pour autant aplanir la voie pour le retour de l’Etat policier”, a-t-il encore averti.
Le conseil des ministres avait approuvé le 8 avril courant un projet de loi relatif à la répression des atteintes contre les forces armées. Ce même projet avait été soumis à l’ARP pour adoption.