La ville de Béja s’accorde deux mois, tout au plus, pour transformer son image en matière de propreté, à travers des mesures exceptionnelles dont l’établissement d’une liste des plus grands pollueurs, le durcissement des sanctions à leur encontre et l’intensification du contrôle.
C’est ce qu’a déclaré le gouverneur de la région, Kamel Salmani, à l’issue d’une séance de travail tenue, jeudi, en prévision de la saison estivale et du mois de Ramadan. Les nouveaux équipements dont la ville s’est dotée et les contrats qui seront conclus, incessamment, avec des sociétés privées spécialisées dans la propreté devront permettre de réaliser les objectifs escomptés, a affirmé le gouverneur.
Au cours de la séance de travail, un plan d’action a été défini, devant démarrer le 20 avril et se poursuivre pendant six mois, pour en finir avec cette situation qualifiée par les participants de « catastrophique » sur le plan de la propreté, réparer les séquelles de la saison des pluies et mettre fin aux décharges anarchiques.
Des préavis seront adressés aux contrevenants, avant le passage à l’application des sanctions, a assuré Imed Messai, président de la délégation spéciale de la commune de Béja.
Des conventions seront établies avec les producteurs de déchets dangereux, notamment, les établissements médico- sanitaires et les officines, pour la gestion de ces déchets. Il sera procédé, en outre, à la réactivation des brigades de contrôle de l’hygiène et de la police municipale.