Plusieurs agents des forces de sécurité intérieure, détenteurs de diplômes scientifiques et techniques, ont observé, mardi, un mouvement de protestation devant le ministère de l’Intérieur pour réclamer la régularisation de leur parcours professionnel.
Les protestataires représentent les différents corps sécuritaires, dont la police, la garde nationale, la protection civile, les établissements pénitentiaires, la douane. « Nos revendications sont légitimes et légales » a déclaré, à l’Agence TAP, le président de l’Association tunisienne des jeunes sécuritaires, Habib Karboul.
Il a expliqué que 10 mille agents détenteurs de diplômés techniques et scientifiques et représentant les différents corps sécuritaires occupent, actuellement, des grades inférieurs à leur niveau d’instruction.
Habib Karboul a appelé l’autorité de tutelle à régulariser la situation professionnelle de ces agents, lui reprochant de n’avoir pas tenu ses promesses à l’égard de ces diplômés.
Il a précisé que des réunions ont eu lieu en mars dernier avec le directeur général des services communs au terme desquelles une solution consensuelle était, pourtant, sur le point d’être trouvée.
D’autres réunions consacrées à l’examen des problèmes sociaux des agents de force de sécurité intérieure se sont tenues à partir du 2 avril courant sans pour autant que soient étudiés les dossiers des agents diplômés.
« Nous sommes prêts à passer la nuit devant le siège du ministère de l’Intérieur au cas où nos revendications ne sont pas satisfaites », a-t-il conclu.