Le dimanche 12 avril 2015, l’ancienne première dame des États-Unis d’Amérique, Hillary Clinton, a annoncé sa candidature pour les élections présidentielles de 2016, tout affirmant son ambition d’être la première femme à franchir le pas de la Maison Blanche en tant que présidente et non en tant que première dame.
Maintenant qu’elle est en marche vers la Maison Blanche, nous vous proposons de mieux connaître Hillary Clinton a travers des faits qui ne sont pas vraiment connus de tous, malgré son imposante présence dans le monde politique depuis bien des années.
1- Elle a commencé dans les rangs républicains :
Ceci n’est pas vraiment surprenant, puisque son père était un militaire républicain. Ainsi c’est à l’âge de 13 ans que Hillary Clinton avait commencé sa première enquête sur les fraudes électorales à Chicago, au profit de JFK.
En 1964 elle faisait la campagne de Barry Goldwater.
Sans oublier qu’elle était présidente du club des jeunes républicains quand elle était étudiante à la fac de Wellesely College, avant d’aller à Yale.
C’est en 1968 que la vie d’Hillary Clinton prend un autre tournant quand elle décide de changer de parti et de soutenir par la suite George McGovern en 1972.
2- Elle a des ancêtres québécois :
D’après ce qu’on lit dans la presse canadienne, l’arbre généalogique d’Hillary Clinton comprend divers noms de familles québécoises tels que Campeau, Beaudry, Lefebvre, Picard, Duguay, Boucher, Gagnon, Hebert ou encore Couillard.
3- Elle travaillé pour une entreprise de boites de conserve :
En effet, cela était en 1969 en Alaska.
4-Elle a joué un rôle dans Watergate :
Juste avant de partir en Arkansans, Hillary Clinton avait fait partie de l’équipe de travail qui préparait l’impeachment de Richard Nixon en 1974, après l’affaire du Watergate.
5- Elle a repoussé à plusieurs reprises les demandes en mariage de Bill Clinton :
En effet, c’est les faits que l’ancienne première dame des USA rapporte dans ses mémoires. Elle évoque notamment comment l’ancien président des États-Unis la convoitait depuis l’époque où ils étaient à Yale.
Elle précise qu’elle avait passé deux anas à repousser les demandes en mariage que Bill Clinton lui faisait jusqu’à ce qu’il la pousse à craquer quand il lui explique qu’il a l’intention de s’installer en Arkansans et qu’il ne pourra guère supporter la solitude dans ce coin du monde.
6- Elle a remporté un Grammy Award en 1997 :
C’tait celui du « Meilleur album parlé » pour la version audio de son livre « It Takes a Village »
7- Elle admire l’éducation à la française :
Dans son livre « It Takes a Village » nous retrouvons cette phrase qui en dit long sur son admiration à l’éducation française :
« La triste vérité c’est que les Américains, à la différence des Français, n’ont jamais accordé suffisamment de prix au métier qui consiste à s’occuper des enfants ».
8-Elle est pieuse :
Élevée selon els normes de la religion chrétienne et appartenant à l’église méthodiste, Hillary Clinton a spirituellement été formée par le révérend Don Jones qui en 1962 l’avait fait participer à l’un des meetings de Martin Luther King.
Même en étant à la Maison Blanche, elle continuait à participer à des groupes de prière.
Comme son église elle reste favorable au droit à l’avortement.
9- Elle a trainé une casserole immobilière durant des années :
Cela fait allusion à l’affaire de Watergate, où à la fin des années 70 le couple Clinton avait investi dans un projet de domaine de vacances, qui a rapidement fait faillite dans de troubles circonstances et avec un suicide en surcroit.
10- Elle juge très sévèrement la politique étrangère de Barack Obama :
Elle évoque dans ce contexte une phrase lâchée par Obama quand il parlait un jour de sa boussole en matière de politique étrangère et qui disait : « évite de faire des conneries ». L’ancienne secrétaire d’État d’Obama n’avait guère apprécié cette phrase et explique :
« Les grandes nations ont besoin de principes directeurs. Et ‘Évitons de faires des conneries’ ne constitue pas un principe directeur ».
Concernant la Syrie aussi elle juge que les USA ont failli à leur mission en expliquant :
« L’incapacité à bâtir une force combattante crédible, parmi les gens qui étaient à l’origine des manifestations contre Assad, il y avait des islamistes, des laïques, et plein de nuances entre les deux, cette incapacité a laissé un grand vide, que le djihadistes ont maintenant rempli ».
Source: Le Nouvel Observateur