Le personnel de la société Petrofac, installée sur l’île de Kerkennah (Gouvernorat de Sfax) ont entamé, lundi après-midi, un rassemblement de protestation, devant le siège du gouvernorat de Sfax.
Ils demandent la levée du sit-in des employés de la société de l’environnement observé, depuis plus d’un mois, devant les locaux de la société et qui “est devenu une menace sérieuse pour l’avenir de l’approvisionnement en gaz en Tunisie, ainsi que pour leurs sources de revenus, surtout après les informations confirmées autour d’une décision du patron de l’entreprise étrangère d’arrêter totalement les activités”, selon les déclarations de l’un des sit-inneurs à la correspondante de l’agence TAP à Sfax.
De son côté, le directeur général de Petrofac, Imed Dérouiche, a souligné qu’il est “très possible que le propriétaire de la société étrangère décide de fermer totalement l’entreprise pétrolière et de quitter la Tunisie, surtout que les activités sont arrêtées totalement, depuis plus d’un mois”.
Cette situation a provoqué, aussi, la suspension de tous les contrats avec d’autres entreprises, ainsi qu’avec les restaurants et les hôtels de l’île, en plus des dommages subis par la STEG qui s’approvisionne auprès de Petrofac. Le responsable a, toutefois, ajouté que “des discussions sont en cours entre les autorités régionales et les employés de la société de l’environnement, pour résoudre ce problème”.
Pour sa part, un des agents de la société de l’environnement a indiqué que les participants au sit-in commencé le 9 mars 2015 protestent d’une manière pacifique et demandent de dialoguer avec la direction de l’entreprise, pour le règlement de leur situation professionnelle, au sein de leur société, et leur intégration dans les sociétés pétrolières pour lesquelles ils travaillent depuis trois à quatre ans”, ajoutant que le dialogue avec les autorités locales et régionales se poursuit, alors que la direction de Petrofac refuse toute discussion avec eux. A noter que Petrofac emploie plus de 200 personnes.