Suite à l’annonce de la nomination de Aziza H’tira à la tête du CEPEX, plusieurs réactions ont été enregistrées, portant notamment sur le mécontentement de certains quant à cette nomination.
En effet, plusieurs partisans du mouvement islamique Ennhadha, du Congrès pour le République, du Courant démocratique et un certain nombre de militants de gauche ont clamé haut et fort leur indignation suite à la nomination à la tête du CEPEX de Aziza H’tira qui, même si elle est aujourd’hui membre de Nidaa Tounes, est considérée comme une “rescapée” du régime de Ben Ali.
Si nous regardons de plus près le parcours de Mme H’tira, nous pourrons constater que ces réactions trouvent leur source dans le fait que cette dernière avait été, sous le règne de Ben Ali, directrice rattachée à la direction générale de l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME), puis présidente de l’Union nationale de la femme tunisienne (UNFT) de 2004 à 2012, sans oublier qu’elle était aussi une députée du RCD, l’ancien parti au pouvoir.
Cependant, tout le monde ou presque a un passé pas toujours “exemplaire” en Tunisie. Inutile de citer des noms, mais certains qui crient aujourd’hui au loup ont eux aussi du sang sur les mains. Est-ce avoir été membre du RCD est plus grave que d’avoir tué des innocents. Alors, en attendant la fin des travaux de la “Commission Vérité et Réconciliation”, arrêtons ces comportements destructeurs et concentrons-nous à relancer l’économie du pays.
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