Le directeur général adjoint de l’Office National du Thermalisme et de l’Hydrothérapie, Rzig Oueslati, a annoncé qu’un plan de commercialisation électronique des produits thermaux en Tunisie sera mis en place d’ici un an au maximum.
Dans une déclaration à l’agence TAP, en marge des travaux du colloque international tenu samedi à Hammamet sur le thème « E-commerce et hydrothérapie », M. Oueslati a indiqué que le secteur compte 60 centres de thalassothérapie, 4 centres de balnéothérapie ainsi que des milliers de bains maures (hammams), précisant que ces centres accueillent plus de 3 millions de touristes par an.
Il a fait remarquer que cette rencontre internationale organisée à l’initiative de l’Office en collaboration avec la Fédération mondiale du thermalisme et du climatisme (FEMTEC) a permis de définir les points importants pour la mise en oeuvre d’une stratégie promotionnelle et de communication à travers le recours aux nouvelles technologies de communication s’agissant notamment du paiement en ligne, des visites et des réservations à distance.
Le président de la FEMTEC, Umberto Slimane a exprimé en son nom et au nom du bureau exécutif de l’organisation sa solidarité avec La Tunisie après l’attaque terroriste du Musée du Bardo, appelant les touristes à visiter la Tunisie, « un beau pays hospitalier qui n’est pas moins sécurisé que les autres pays ».
Le ministre de la Santé, Said Aidi, a indiqué dans une déclaration à l’agence TAP, que le département oeuvre en collaboration avec le ministère du Tourisme à promouvoir le secteur de la thalassothérapie et à en diversifier les produits dans ses volets santé et tourisme, et ce dans le cadre d’une stratégie à long terme visant à promouvoir le secteur et à renforcer sa rentabilité.
La capacité d’accueil globale du secteur de l’hydrothérapie en Tunisie évoluera de 4500 lits actuellement à environ 10 mille lits prochainement avec l’entrée en service de 60 nouveaux centres, a-t-il annoncé.
M. Aidi a également souligné l’importance de renforcer la formation et la formation continue des ressources humaines dans ce secteur et de mettre à niveau les centres en vue d’instaurer des systèmes d’homologation et d’accréditation basés sur le respect des normes et la certification de qualité.
Il s’agit également, a-t-il dit, d’adopter des stratégies promotionnelles et de commercialisation via Internet ou à travers la participation aux grandes manifestations touristiques et sanitaires mondiales.