Plus de 15 associations et organisations de la société civile de la région de Béja ont pris part à la première session de formation sur le programme pilote de développement du système de bonne gouvernance locale et régionale tenue à Béja.
La session tenue samedi, avait pour objectif de créer des contre-pouvoirs et des mécanismes de contrôle, permettant d’améliorer le système de gouvernance public local et régional.
Il s’agit également, de former des ressources humaines capables d’exercer une pression positive auprès des autorités et du gouvernement, selon Moez Joudi, président de l’association tunisienne de gouvernance qui co-organise cette session avec la fondation allemande Friedrich Ebert et l’association Pacte de développement et de citoyenneté.
Les ressources humaines des ONG sont appelées à assurer le contrôle de la gestion des affaires de l’Etat ainsi que la mise en place d’institutions solides, lesquelles adoptent la bonne gouvernance et tiennent compte des mutations politiques, économiques et sociales enregistrées en Tunisie après la révolution(17 décembre 2010/14janvier2011).
Il a noté l’absence de système de gouvernance locale en Tunisie étant donné que le système actuel souffre de l’absence de mécanismes clairs dans ce domaine et se limite à des lois dissipées.
Pour cet expert, la constitutionnalisation de ce système dénote de la volonté de consacrer ce système faisant remarquer que la stabilisation du système politique ne manquera pas d’en faciliter l’installation .
De son côté, Gerd Emil Lieser, représentant résident de la fondation Frederich Ebert en Tunisie a déclaré à l’agence TAP, que son organisation a élargi ses actions en Tunisie après la révolution ce qui a fait du bureau de Tunisie, le plus grand bureau régional qui englobe aussi la Libye et l’Algérie.