Des inconnus ont démoli, dans la nuit de jeudi à vendredi, un pan du mur d’enceinte du poste de la Garde nationale de Souk Lahad (Gouvernorat de Kébili) qui est en cours de réhabilitation et d’aménagement.
Ce poste avait été incendié, à l’issue de la proclamation des résultats des élections présidentielles, fin 2014.
Le délégué de Kébili-sud et de Souk Lahad par intérim, Mounir Mhajba, a indiqué, samedi, au correspondant de l’agence TAP à Kébili qu’une “enquête a été ouverte pour identifier les auteurs de ce forfait”. Il a expliqué que “le mur récemment construit était facile à démolir “, ajoutant que le poste était vide lors de cette agression.
Cet incident intervient la veille du démarrage de la 22ème édition du festival de Sidi Hamed pour la valorisation du patrimoine (dans la délégation de Souk Lahad) dont les organisateurs ont subi, au cours de la précédente et de l’actuelle éditions, des pressions de la part d’inconnus qui voulaient empêcher la tenue du festival, d’après les indications de son directeur, Béchir Kilani, au correspondant de la TAP.
Des inconnus avaient incendié une partie du mausolée de Sidi Hamed, le 20 mars dernier, et écrit sur ses murs des menaces contre les organisateurs du festival, de même que les habitants et les agents de la sécurité avaient découvert, lors de la précédente édition, deux objets suspects, sous forme de grenades, sur la place où se tenait le festival.