Najem El Gharsalli, ministre de l’Intérieur, n’est pas peu fier du travail accompli ces derniers temps la police et la garde nationale. Et selon lui, malgré toutes les tentatives de fragiliser le ministère de l’Intérieur, ce pilier important de l’Etat tunisien gardera son positionnement de ministère souverain et fort tout en veillant à mettre en place les réformes nécessaires.
«Il est évident que la bataille contre le terrorisme n’implique en aucun cas que les forces de sécurité abusent de leur pouvoir ou maltraitent leurs compatriotes. A chaque abus nous réagissons par des mesures disciplinaires. Tout comme nous avons sanctionné les personnes compromises dans la transmission des notes d’écoutes téléphoniques à de sites et journaux (l’affaire Jarraya). Il est de notre responsabilité de protéger les individus ainsi que les informations qui découlent de nos enquêtes», a assuré le ministre le ministre de l’Intérieur aux journalistes présents à la rencontre.
Les représentants des médias ont, pour leur part, attiré l’attention du ministre sur l’importance d’impliquer les universitaires experts dans les mouvements djihadistes et les groupuscules terroristes dans sa politique communicationnelle. «Ceci permettra aux médias de traiter avec des personnes crédibles et informées et de ne pas se perdre dans les conjectures ou recueillir des informations sur des supports douteux et peu fiables. Les informations stratégiques sont importantes. Une cellule d’experts briefée et cadrée par le MI est aujourd’hui indispensable», a indiqué Zied Khrichen, rédacteur en chef du journal “Le Maghreb“.
A.B.A