Le ministre de la Justice Mohamed Salah Ben Aissa a confirmé vendredi que la lenteur dans l’instruction des affaires s’explique par le nombre réduit des juges d’instruction.
«Cette situation met en cause l’un des principes fondamentaux d’un procès équitable garantissant un accès rapide des justiciables à leurs droits», a dit le ministre de la justice lors d’une journée de formation à l’Institut supérieur de la magistrature sur la détention préventive et la garde à vue.
Le ministre de la justice a relevé l’importance de la responsabilité des juges d’instruction dans l’émission de mandats de dépôts. Le nombre de personnes en détention préventive dépasse celui des personnes déjà condamnées, a encore noté le ministre.
Des recommandations, issues de cette journée d’étude, seront proposées à la commission chargée de l’amendement du code des procédures pénales.