Quatorze anciens de l’Union générale des étudiants tunisiens (UGET) fichés par la police ont entamé, jeudi, une grève sauvage de la faim pour revendiquer leur droit de travailler dans la fonction publique et de participer aux concours publics.
« Bien que cinq anciens de l’Union aient été transportés à l’hôpital, suite à cette grève sauvage, les grévistes sont attachés à poursuivre leur mouvement de protestation jusqu’à satisfaction de leurs revendications », a déclaré Hafedh Souari, l’un des grévistes de la faim et membre de la Commission nationale de réhabilitation des anciens de l’UGET fichés par la police.
Le recours à l’escalade intervient en réaction aux atermoiements de la présidence du gouvernement et à son indifférence vis-à-vis du dossier des anciens de l’UGET fichés par la police, a-t-il expliqué.
Selon Souari, une conférence de presse sera organisée, demain vendredi, par la Commission nationale de réhabilitation des anciens de l’UGET pour faire le bilan de l’évolution de l’état de santé des grévistes de la faim et briefer les médias sur les développements de ce dossier.