«Nous sommes venus baliser le terrain pour une nouvelle étape dans les relations franco-tunisiennes a déclaré, mercredi, à la presse le porte-parole de la présidence de la République, Moez Sinaoui, au terme de la visite de deux jours du président de la République, Béji Caïd Essebsi, en France. Elle sera sans doute suivie d’échanges de visites plus intenses entre les ministères techniques des deux pays, a-t-il relevé. C’est une visite éminemment politique qui revêt une symbolique toute particulière. A en juger par les honneurs accordés au président Béji Caïd Essebsi : d’abord au Sénat, où il est le premier non-Européen à y être reçu, ensuite à l’Université de la Sorbonne où il s’est vu attribuer les insignes de Docteur Honoris causa remis une seule fois dans l’histoire à un président en exercice, le président sénégalais Leopold Sedar senghor.
Par ailleurs, Sinaoui a évoqué l’allègement de la dette tunisienne envers la France estimée à 2,479 milliards, à travers la conversion de 60 millions d’euros (136,8 millions de dinars) de ces dettes en projets de développement.
Les échanges avec les hauts responsables français ont été axés sur le terrorisme, le développement économique et la situation régionale, a-t-il indiqué. La mobilité des jeunes, les étudiants en particulier et la coopération universitaire ont également été soulevées avec insistance par le président de la République.
En réponse à une question sur la promesse de soutien financier à la Tunisie faite par le G8 et restée lettre morte, Sinaoui a confié que beaucoup d’espoir est placé dans la prochaine réunion de ce groupe prévue en juin prochain en Allemagne et à laquelle Caïd Essebsi est invité.
Lors de sa participation en mai 2011 au sommet de Deauville, Caïd Essebsi a proposé un soutien de 25 milliards de dollars sur 5 ans.
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