
Béji Caïd Essebsi a préféré se faire accompagner par ses proches collaborateurs et son cercle restreint, donnant ainsi plus d’importance au politique dans un pays souffrant d’une détresse économique et dans un monde où tout a changé et où c’est justement l’économique qui détermine les politiques à suivre au national et à l’international.
Il faut se rappeler des visites de Hollande ou encore d’Erdogan en Tunisie. Des visites avec d’imposantes délégations d’hommes d’affaires et d’opérateurs économiques qui n’ont pas manqué d’organiser des séances de discussions et de rencontres au siège du patronat tunisien (UTICA). C’est parce que partout dans le monde aujourd’hui, les chefs d’Etat sont devenus les plus grands démarcheurs des économies nationales.
Notre président devrait peut-être se mettre à jour. Il n’y a pas de politique qui vaille lorsque l’économie ne marche pas et l’Etat de Droit n’existe pas.




