Le déficit de la balance commerciale a baissé pendant le premier trimestre 2015 de 25,4%, soit l’équivalent de 836,1 millions de dinars (MD), pour atteindre 2444,2 MD contre 3280,3 MD durant la même période en 2014, selon les dernières statistiques du ministère du Commerce.
Lotfi Khdhir, chargé de mission au cabinet du ministre du Commerce a déclaré à l’agence TAP que cette régression (25,4%) a atteint le niveau le plus élevé en terme de valeur pendant la période allant de l’année 1993 à 2014.
D’après lui, les résultats préliminaires des échanges commerciaux ont été marqués par une nette amélioration de 7 points du taux de couverture des importations par les exportations pour atteindre 74,6% à fin du mois de mars 2015, contre 67,6% pendant la même période de l’année 2014.
Khdhir explique la baisse du déficit commercial par la croissance des exportations de 5,1% pour s’établir à 7206,9 MD contre 6855,2 MD au cours du premier trimestre de 2014, d’une part, et de la baisse des importations de 4,8% pour atteindre en 2015, 9661,1 MD contre 10145,5 MD pendant la même période de l’année précédente, d’autre part.
Il a ajouté que les résultats préliminaires des échanges commerciaux ont fait ressortir une nette amélioration du taux de croissance des exportations par rapport aux deux premiers mois de l’année courante, grâce à la hausse des exportations du mois de mars 2015, estimé à 7%, alors que les importations continuent à baisser sous l’effet de la baisse des importations du mois de mars de 8,5%.
La ventilation sectorielle des exportations a révélé que les exportations agricoles et des industries alimentaires ont évolué de 143,8%, (surtout celles de l’huile d’olive qui ont réalisé un excédent de 297 MD à la fin du mois de mars 2015, contre un excédent de 134,6 MD en février 2015), alors que celles des industries mécaniques et électriques n’ont évolué que de 2,5%.
D’un autre côté, le responsable a fait remarquer que la régression (4,8%) de la totalité des importations pendant le premier trimestre de l’année en cours, n’a pas été faite au détriment des matières premières et semi-manufacturières, vu que les importations de ces dernières ont accusé une hausse de 4,8% par rapport au premier trimestre de l’année précédente.