La convention Smart Tunisia a été signée, vendredi, entre le ministère des technologies de la communication et de l’économie numérique et l’entreprise Sofrecom du groupe Orange pour le recrutement de 300 diplômés du supérieur au chômage.
Signée au siège du ministère des technologies de la communication et de l’économie numérique, la convention vise à créer des emplois dans le domaine des technologies de l’information et de la communication et à renforcer l’employabilité des jeunes diplômés des universités tunisiennes.
Smart Tunisia est un programme qui vise à faire de la Tunisie un Hub du numérique attractif pour faciliter la polarisation des investisseurs étrangers en leur accordant des subventions pour la création d’emplois à forte valeur ajoutée, la prise en charge des frais de certification technique pour les personnes déjà en poste ou l’octroi d’une aide à l’installation dans les technopoles du pays.
Intervenant à cette occasion, Marc Rennard, directeur exécutif d’Orange AMEA (Asie-Moyen Orient et Afrique) a précisé que Sofrecom Tunisie, inaugurée en octobre 2012, est la plus jeune filiale du groupe dans la région d’Afrique du Nord et du Moyen Orient après l’Algérie, le Maroc, les Emirats Arabes Unis, la Jordanie et le Qatar.
“Le groupe Orange ambitionne de faire de l’Afrique et du Moyen Orient une priorité de son nouveau plan stratégique Essentiels 2020 et continuera à contribuer au développement de l’emploi en Tunisie”, a-t-il ajouté.
Il a, en outre signalé, que l’entreprise Sofrecom s’adresse à toutes les entreprises soucieuses d’optimiser leurs coûts de maintenance et d’intégration du système informatique.
Pour sa part, Didier Charvet, directeur général d’Orange Tunisie a souligné que Sofrecom Tunisie est la filiale la plus dynamique du groupe en matière de création d’emplois, faisant observer que l’entreprise comptera 200 collaborateurs fin 2015 et prévoit d’atteindre 400 en 2018.
Il a signalé que le groupe Sofrecom a pour ambition de faire de la Tunisie un fleuron de sa stratégie “Near Shore” et un centre de services compétitif et référent sur le marché des télécoms en Afrique du Nord.
“Sofrecom a la volonté d’apporter son expertise dans les projets de digitalisation de la Tunisie, notamment, dans les domaines de l’e-gouvernement, l’e-éducation, l’e-santé et contribuer pleinement au succès du plan national stratégique Tunisie Digitale 2018”, a-t-il précisé.
De son côté, Zied Lâadhari, ministre de la formation professionnelle et de l’emploi a indiqué que cette convention entame le partenariat avec les investisseurs étrangers en matière d’emploi des diplômés du supérieur au chômage, soulignant que le terrorisme n’empêchera pas la Tunisie de poursuivre la réalisation de la transition démocratique et la concrétisation des objectifs de la révolution.
De son côté, Nooman Fehri, ministre des technologies de la communication et de l’économie numérique, a mis l’accent sur l’importance de cette convention qui incitera les investisseurs étrangers à signer des conventions avec les différents ministères pour encourager l’emploi des jeunes.
Il a fait observer que son département oeuvre en faveur de la généralisation de l’Internet dans tous les foyers tunisiens à l’horizon 2018.
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