Les cadres et étudiants de l’école de physiothérapie, relevant de l’Union nationale des aveugles de Tunisie (UNAT), ont appelé, lundi à l’amélioration des conditions de l’enseignement au sein de cet établissement ainsi qu’à la création d’une filière indépendante destinée à la formation des mal et non voyants titulaires d’un baccalauréat.
Le ministre de la Santé, Said Aidi, s’est rendu, lundi, au siège de l’UNAT qui abrite cette école où il a rencontré les cadres de cet établissement qui ont évoqué les conditions difficiles dans lesquelles ils travaillent, citant, notamment des problèmes d’ordre pédagogique ainsi que l’absence ou la vétusté des équipements.
Tout en mettant l’accent sur l’importance du soutien apporté par des privés à cette école, les intervenants ont demandé de doter l’école d’une imprimerie braille, d’un matériel informatique spécifique ainsi que de moyens de transport des étudiants au cours des stages.
De son côté, le ministre de la Santé s’est engagé à soumettre le dossier de cette école au gouvernement afin de trouver des solutions urgentes permettant de promouvoir les conditions de travail au sein de l’établissement. L’école physiothérapie UNAT assure la formation des physiothérapeutes aveugles et malvoyants en Tunisie. Cette section a été créée en 1965 dans le cadre d’un projet tuniso-belge.
La section dépend sur le plan techno-pédagogique de l’école supérieure des sciences techniques de la santé de Tunis (ESSTST) et au point de vue logistique de l’union nationale des aveugles de Tunisie (UNAT). Cette école est la seule du genre dans le monde arabo-africain. Elle accueille des étudiants des pays africains arabes et asiatiques.