Vingt-deux employés de l’hôtel touristique “Le Grand hôtel de l’Oasis” de Tozeur se plaignent de la dégradation de leur situation sociale, à la suite de la fermeture de cet établissement, depuis plus de deux ans et l’absence d’un interlocuteur et du conseil d’administration.
Ces employés ont organisé, vendredi matin, un mouvement de protestation, devant le siège du gouvernorat, appelant les autorités régionales, les services des affaires sociales et l’inspection du travail à intervenir auprès des héritiers du propriétaire de l’hôtel et du conseil d’administration, pour la régularisation de leur situation, a déclaré Tahar Omrani, secrétaire général du syndicat de base de ces travailleurs.
Selon le secrétaire général-adjoint de l’Union régionale du travail (URT) de Tozeur, Abdelkrim Chebbi, un ensemble de propositions ont été discutées avec les autorités régionales, les services de la direction régionale des affaires sociales et l’inspection du travail, et seront transmises aux héritiers du propriétaire de l’hôtel et au conseil d’administration.
Parmi ces propositions a-t-il dit, celle de mettre les travailleurs de l’établissement au chômage technique, surtout en l’absence de solutions permettant la reprise des activités de l’hôtel, malgré le souhait de plusieurs investisseurs d’acquérir ou de louer l’établissement touristique.
Le responsable syndical a, en outre, évoqué la possibilité de libérer des travailleurs et de leur accorder la retraite anticipée, avec le paiement de tout ce qui leur est dû légalement.
Il a expliqué que les travailleurs exigent le paiement de trois salaires en retard, leurs cotisations sociales pour les années 2013 et 2014 et les primes des trois dernières années.