la Coordination nationale indépendante pour la justice transitionnelle a organisé, jeudi, dans le cadre du forum social mondial, un atelier sur l’obligation d’une mobilisation de la société civile pour la défense du genre au cours de la période transitionnelle.
Neymar Zoghlami, secrétaire générale de la coordination et membre de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), a affirmé que la justice transitionnelle “ne prend pas en compte l’approche genre”.
Zoghlami, a affirmé que les femmes des politiques payent, jusqu’à ce jour, les frais du militantisme de leurs maris puisqu’elles sont souvent, arrêtées et maltraitées, ajoutant que la société tunisienne reste une société patriarcale.
Elle a, dans ce contexte, déclaré à l’agence TAP, que la famille de la martyre de la révolution Manel Boualeg a été indemnisée sur la base de la loi sur l’héritage, c’est à dire que sa famille a perçu la moitié de l’indemnité accordée aux familles des martyrs (hommes) de la révolution.
Elle a, également, appelé à la mise en place de cellules d’écoute pour les femmes victimes d’agressions policières ou judiciaires, ainsi qu’à l’ouverture des dossiers relatifs aux agressions des femmes sous l’ancien régime.
La coordination nationale indépendante pour la justice transitionnelle est un réseau regroupant 15 associations, des syndicats, ainsi que des organisations nationales.