Crash de l’A320 : L’hypothèse de l’acte volontaire n’est pas à exclure

Après l’examen de la boîte noire retrouvée sur le site du crash de l’A320 de la Germanwings ayant fait 150 morts mardi 24 mars dans les Alpes-de-Haute-Provence, les experts sont parvenus à la conclusion que l’un des deux pilotes de l’Airbus avait quitté le cockpit et se trouvait dans l’impossibilité d’y retourner pendant la chute de l’appareil.

«Au début du vol, on entend l’équipage parler normalement, puis on entend le bruit d’un des sièges qui recule, une porte qui s’ouvre et se referme, des bruits indiquant qu’on retape à la porte et il n’y a plus de conversation à ce moment-là jusqu’au crash», précise la source citée par l’AFP.

«On ne sait pas encore pourquoi un des types est sorti. Mais ce qui est sûr, c’est qu’à la toute fin du vol, l’autre pilote est seul et il n’ouvre pas la porte».

La bande-son du drame laisse de moins en moins de place à la thèse d’un accident ou même d’un malaise d’un des deux pilotes.