Un grand public de keffois, composé particulièrement de jeunes, était présent, vendredi soir, à l’ouverture de la première édition du festival “Sicca JAZZ”.
Les vivats et les applaudissements qui ont marqué les différentes séquences du spectacle d’ouverture étaient chargés d’un message de triomphe de la vie et de la musique face à la menace terroriste.
Le temps d’une soirée, la célèbre basilique « la Kasbah » du Kef, mythique ville berbère du nord ouest tunisien, s’est transformée en une grande scène de spectacle. Les jeunes festivaliers de la ville du Kef et des villes avoisinantes ont affirmé que la tenue du festival aux dates prévues est une victoire de la vie et un message clair aux terroristes.
Le signal de démarrage de la soirée a été donné par le groupe de Mohamed Ali Kammoun, longuement applaudi par le public, qui a proposé une sélection de musique inédite où les rythmes Bédouins se sont mêlés à la musique Jazz.
Le programme du concert comportait une variété d’œuvres dont “KafNaz” inspirée du nom de la ville du Kef, où s’entremêlent des sonorités tunisiennes authentiques au rythme des musiques occidentales, dont le jazz et le blues.
L’espace de la Kasbah s’est transformé ensuite en une grande arène de danse et de musique au rythme d’un spectacle offert par le groupe algérien de musique jazz de Karim Zied.
Les organisateurs de la première Sicca Jazz avaient annoncé que des dispositions sécuritaires renforcées ont été prévues suite aux événements sanglants qui ont eu lieu mercredi avec l’attaque terroriste contre le musée du Bardo.
“La première édition de ce festival se tiendra en présence de tous les artistes attendus à l’exception du français Nguyen Lê”, précisent les organisateurs.