Le président de la République Béji Caid Essebsi a reçu, jeudi, au Palais de Carthage, des mains du ministre de la Justice, Mohamed Salah Ben Aissa, un rapport sur les délibérations et propositions de la commission des grâces.
Le président de la République a décidé, à l’occasion de la Fête de l’Indépendance, de faire bénéficier 1351 détenus d’une grâce ou d’une réduction de peine. 956 d’entre eux seront remis en liberté.
La commission des grâces, précise un communiqué de la Présidence de la République, a appliqué des critères objectifs respectant le principe d’égalité de traitement des détenus et prenant en considération le degré de gravité du crime ou délit commis, la durée de peine purgée et le reliquat de peine, mais aussi le fait de savoir si le détenu est primo-délinquant ou récidiviste, outre les appréciations de bonne conduite.
“Comme il est d’usage, ont été exclus du bénéfice de cette grâce les détenus condamnés pour des crimes graves ayant un impact sur la société et l’ordre public, en particulier les crimes terroristes, de trafic d’armes et de contrebande”, ajoute-t-on de même source.