Tunisie : Marche pacifique à Monastir pour dénoncer le terrorisme

Une marche pacifique a démarré, jeudi matin, devant le siège de l’Union régionale du travail (URT) de Monastir, à l’appel de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et avec la participation des différentes composantes de la société civile et des syndicats de la sécurité nationale de la région.

Elle a parcouru les artères de la ville, jusqu’au siège du gouvernorat, pour se diriger, par la suite, vers le district de la sécurité nationale. Les participants à cette marche ont fait part de leur soutien aux institutions sécuritaire et militaire, soulignant que la Tunisie est “un Etat civil où il n’y a pas de place pour le terrorisme et les idées rétrogrades”.

Le secrétaire général du syndicat de base de l’enseignement secondaire de Monastir, Ali Harbi, a affirmé que “les syndicalistes patriotes, démocrates et progressistes sont tous unis face au terrorisme et qu’ils vont tous lutter contre ce fléau”.

De son côté, le secrétaire général du syndicat régional des forces de sécurité intérieure, Mourad Ben Salah, a expliqué que les adhérents du syndicat participent à cette marche pour “mettre en exergue l’unité des Tunisiens autour des institutions sécuritaire et militaire, dans leur lutte contre le terrorisme”.

Dans le même sens, le porte-parole du syndicat de base de la garde maritime de Monastir, Adnane Rezgani, a dénoncé l’attaque terroriste du Bardo qui a visé l’économie nationale, appelant “à accélérer l’adoption de la loi incriminant le terrorisme”.

D’autre part, le secrétaire général-adjoint de l’URT de Monastir, Belgacem Ben Ahmed, a souligné que cette journée est “un jour de la colère” et que la Tunisie d’aujourd’hui a besoin de l’unité de tous ses enfants pour sauver la patrie du fléau du terrorisme”.

C’est aussi le cas de Naïma Amamou, membre du bureau politique du parti du Mouvement du militantisme patriotique, qui a considéré que le pays a “besoin d’un front patriotique contre le terrorisme et de plusieurs mécanismes pour faire face au terrorisme, et ce avec la participation des composantes de la société civile et des habitants des différents quartiers”.

A la fin de la marche qui s’est achevée place des martyrs, les participants ont récité la Fatiha, à la mémoire des martyrs de la patrie, et ont scandé l’hymne national.

Par ailleurs, les composantes de la société civile de Monastir avaient organisé, mercredi, un sit-in devant le siège du gouvernorat pour dénoncer le terrorisme et demander à l’Assemblée des représentants du peuple d’adopter immédiatement la loi sur la lutte contre le terrorisme.