L’attaque terroriste contre le musée du Bardo rappelle des actes similaires commis dans les musées d’Irak et de la Syrie, ont estimé jeudi les écrivains tunisiens dans un communiqué.
L’Union des écrivains tunisiens a affirmé jeudi que l’attaque terroriste contre le musée du Bardo cherchait à porter atteinte à l’histoire ancestrale de la Tunisie et à sa culture d’excellence, riche, diversifiée et d’ouverture.
“Les auteurs et les commanditaires de ces actes odieux ciblaient l’économie nationale et particulièrement le secteur du tourisme qui constitue l’un des principaux fondements de l’économie nationale”, a encore souligné l’organisation.
En s’attaquant au musée du Bardo, dont les bâtiments sont adjacents au Parlement, les instigateurs de l’attaque cherchaient aussi à porter atteinte à l’un des symboles politiques du pays là où s’exerce la volonté du peuple conformément aux principes de démocratie, que refusent les terroristes, ont estimé les écrivains.
L’Union des écrivains a aussi souligné que cette attaque terroriste à une visée culturelle, économique, politique et sociale ce qui commande aux décideurs politiques de revoir leurs positions et leurs plans dans la lutte contre ce danger qui menace le peuple.
Un appel a été adressé à l’Etat pour mettre en place des stratégies alternatives, contre ce phénomène, qui ne repose pas uniquement sur le côté sécuritaire mais qui prône aussi le débat intellectuel et culturel auquel les intellectuels sont invités à s’y préparer.