Le Premier ministre français, Manuel Valls, a déclaré, jeudi, «nous nous sentons tous Tunisiens». « Avec eux, nous nous serrons les coudes, car le combat que nous devons mener est plus que jamais un combat commun (…) ce nouvel acte de barbarie est une nouvelle alarme qui annonce que le monde a changé », a-t-il soutenu dans une déclaration à la presse en préambule de la conférence de presse de présentation du projet de loi pour le renseignement porté par le gouvernement français. « Une fois de plus, le monde a été saisi d’effroi. Une fois de plus la démocratie a été visée.
La belle démocratie tunisienne, exemplaire et exemple pour le monde » a encore dit le premier ministre français. Et d’ajouter : « Une fois de plus nous avons voulu abattre la liberté, et détruire la culture, l’universel avec le Musée du Bardo ».
Le Premier ministre français a tenu à adresser à nouveau au gouvernement tunisien et à toute la population tunisienne un message de solidarité affirmant le soutien total de la France. « Nous sommes au côté de la Tunisie, de son peuple. Nous nous sentons Tunisiens », a-t-il dit. Manuel Valls avait twitt », un peu plus tôt : « Je suis Tunisien. Nous sommes tous Tunisiens ».
Mercredi soir, il avait publié un tweet dans lequel il a exprimé sa peine immense, déclarant que « la barbarie ne l’emportera pas. Avec les Tunisiens, le monde doit dire non à l’horreur du terrorisme islamiste ».