Ons Kacem Zarmdini, membre de l’unité de contrôle de la campagne électorale relevant de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), a affirmé, mardi, qu’il n’y a pas eu de dépassement du seuil de financement de la campagne électorale pendant les élections législatives et présidentielle 2014 malgré l’existence d’un certain nombre d’anomalies dans la loi électorale.
Lors de la présentation du rapport sur le système de contrôle des fonds consacrés à la campagne électorale de 2014, au cours d’un séminaire national organisé par l’ISIE sur le thème “Financement et contrôle des campagnes électorales: état des lieux et réflexion sur un contrôle efficace lors des Municipales”, Zarmdini a annoncé la création d’unités régionales de contrôle relevant de l’ISIE et le recrutement de 1.256 agents de contrôle assermentés.
Elle a ajouté qu’il y a deux sortes de contrôle: un contrôle sur le terrain (visites des différentes activités électorales, rédaction de PV au sujet des infractions relevées) et un contrôle des comptes financiers des listes candidates aux législatives et des candidats à la présidentielle.
Parmi les difficultés rencontrées par les contrôleurs, l’absence de déclarations, par les candidats (élections législatives et présidentielle), des activités programmées, pour pouvoir les contrôler, l’absence de matériel nécessaire au contrôle des activités et à l’authentification des infractions (caméras et appareils photo), outre l’absence d’expérience de certains contrôleurs dans ce domaine, a indiqué Zarmdini.
Le président de l’ISIE, Chafik Sarsar, avait indiqué, la veille, que la loi relative aux élections législatives et présidentielle 2014 a pris en considération les principales recommandations formulées par la Cour des comptes dans son rapport de juillet 2012 et les normes internationales appliquées en la matière.
Les travaux du séminaire ont démarré, lundi, à l’initiative de l’ISIE, en partenariat avec la Fondation internationale pour les systèmes électoraux, en présence de plusieurs experts en financement politique et loi électorale.
Ils s’inscrivent dans le cadre d’une série de rencontres pour évaluer les législatives et présidentielle 2014 et préparer les prochaines élections municipales.