La direction générale de l’aviation civile procèdera à une évaluation complète des dépassements commis par la société « Syphax Airlines », afin de prendre la mesure la plus adaptée concernant son activité et ce, dans les plus brefs délais.
Selon un communiqué, publié lundi, par le ministère du transport, cette décision intervient suite au retard enregistré, samedi 14 mars 2015, au niveau du départ du vol « SF 770 » en direction de Jeddah (Arabie Saoudite), à partir de l’aéroport Sfax Tyna et assuré par la société précitée, ce qui a engendré une perturbation du trafic sur ce site.
Le ministère de tutelle a justifié sa décision par le fait que Syphax Airlines » n’a pas répondu lors de son lancement de ce vol pour la Omra (petit pélerinage), aux exigences de l’autorisation dont elle bénéficie et qui se limite uniquement aux vols réguliers.
Afin d’éviter de porter atteinte aux intérêts des pèlerins, la direction générale de l’aviation civile a octroyé exceptionnellement à l’entreprise une autorisation pour le transport de ces derniers via ce vol, tout en l’appelant à ne pas renouveler l’acte commis.
La même source a fait observer que la direction générale de l’aviation civile avait déjà exhorté Syphax Airlines à respecter les conditions stipulées dans l’autorisation qui lui est accordée et de ne pas transporter les pélerins à bord du vol précité, mais cette demande est restée sans réponse de la part du transporteur.
Bien qu’elle ait obtenu une autorisation pour assurer des vols réguliers hebdomadaires entre Sfax et Jeddah, l’entreprise n’a pas respecté ce programme et n’a assuré aucun vol régulier pendant cette saison, selon la même source.
Le communiqué a indiqué qu’assurer des vols directs pour le pélerinage et le petit pélerinage est uniquement du ressort de Tunisair et des lignes saoudiennes et s’inscrit dans le cadre des activités de la commission d’organisation du pélerinage et du petit pélerinage, relevant du ministère des affaires religieuses.
La direction générale de l’aviation civile a reitéré, dans ce contexte, son appel aux agences de voyage de ne commercialiser les vols directs du petit pélerinage et du pélerinage qu’auprès des transporteurs autorisés.