Le Forum du journal « Attarik Aljadid » ( organe du parti Al Massar) a organisé, vendredi soir, une conférence débat sur « la loi 52 » incriminant la consommation de stupéfiants.
Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la campagne menée par la parti Al-Massar avec le concours des composantes de la société civile, pour trouver des alternatives aux « lourdes peines et dégradantes » prévues par la loi. Une loi que les intervenants ont été unanimes à la qualifier de « dure » et « injuste ».
L’avocat Ghazi Mrabet a rappelé les démarches entreprises par Al Massar en faveur de la promulgation d’une nouvelle législation « rationalisant » les peines infligées aux consommateurs.
De son coté Emna Kalleli checheur à la division Moyen Orient de l’ONG Human rights Watch (basée à Tunis) a souligné la nécessité de tenir compte d’une tendance internationale à alléger voire supprimer les peines pour certains types de drogues « légères ».
Le bloggeur Aziz Amamou estime que les lacunes de la loi actuelle sur les stupéfiants encourage les malversations et les escroqueries. Il considère que la consommation de certains types de drogue comme le cannabis relève des libertés individuelles.
Le jeune cinéaste Marouan Ben Saada a présenté à cette occasion son film « Tounes 52 » actuellement dans les salles tunisiennes. Un documentaire qui retrace le parcours de 4 jeunes dont une femme dans le monde des stupéfiants.