Anouar Belhassan, membre de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) a plaidé, jeudi, en faveur du renforcement du processus de contrôle du financement des prochaines municipales, notamment les campagnes électorales qui, a-t-il attiré l’attention, seront marquées par une rude concurrence entre les listes candidates, voire entre les candidats.
S’exprimant lors d’un atelier de travail sur « le contrôle du financement politique organisé par le Centre « Al-Kawakibi » pour la transition démocratique, il s’est prononcé, également, en faveur de la mise en place d’une nouvelle stratégie régissant les élections municipales, de manière à assurer un meilleur contrôle de ses différentes étapes.
« En application du texte de la Constitution qui prévoit la généralisation des circonscriptions électorales dans l’ensemble du pays, le nombre de ces circonscriptions pourrait dépasser 300, ce qui laisse envisager que le nombre des listes candidates soient porté à 7000 listes », a-t-il expliqué.
Le président de l’unité de contrôle du financement de la campagne électorale à l’ISIE, Sofiène Ben Abid a estimé indispensable de multiplier le nombre des contrôleurs de la campagne électorale, face à l’éventuelle augmentation du nombre des listes candidates.
« Bien que les élections de 2014 aient mobilisé 1200 contrôleurs, ce nombre est resté insuffisant », a-t-il tenu à rappeler.
Dans ce contexte, le président du Centre « Al-Kawakibi », Amine Ghali a proposé d’associer les médias et la société civile aux efforts de contrôle du financement politique.