La Commission des droits, des libertés et des relations extérieures a demandé, via une correspondance adressée ce mercredi au président de l’Assemblée des représentants du peuple, à se saisir du projet de loi relatif à la lutte anti-terroriste et de blanchiment d’argent.
Dans une déclaration à la presse, la présidente de la Commission Bochra Belhaj Hamida a souligné qu’il est logique et impératif que la commission des droits se saisisse dudit projet de loi pour mettre à la disposition des intervenants concernés les mécanismes juridiques de lutte antiterroriste sans porter atteinte aux droits humains.
D’après la députée, la discussion de ce projet de loi durera au moins deux mois vu son caractère complexe.
Elle a insisté, à cet égard, sur l’importance d’organiser des séances d’audition et de concertation autour dudit projet de loi, proposant de former une équipe de travail regroupant des membres des Commissions des droits, de législation générale, de sécurité et de défense pour accélérer l’examen de ce projet de loi important.
Les membres de la Commission des droits et des libertés ont souligné lors de la réunion la nécessité de faire en sorte que ce projet de loi ne porte pas atteinte aux droits et aux libertés, relevant le souci d’accélérer l’examen de cette loi face à la prolifération du phénomène du terrorisme et des menaces qui pèsent sur la sécurité de la Tunisie.